5 erreurs à ne pas commettre pour réussir vos expéditions internationales

Opérer ou déployer votre activité B2B au-delà des frontières peut être un véritable casse-tête, notamment à cause de la gestion du transport, des restrictions ou encore des contraintes douanières. Ce dernier, est pourtant un élément stratégique pour la croissance de votre business puisqu’il est déterminant pour la satisfaction de vos clients finaux et source de coûts.

Il est donc important de bien gérer vos expéditions pour éviter les retards, les erreurs et les coûts supplémentaires. Voici quelques conseils à destination des entreprises qui souhaitent développer une activité à l’étranger mais aussi à celles qui ont déjà une activité internationale et qui souhaitent améliorer la gestion de leurs expéditions.

1. Ne pas réaliser au préalable une étude de marché sur les possibilités internationales

Avant d’entamer le lancement de vos produits à l’étranger, il est important de bien poser les bases de votre projet. Cela signifie faire un benchmark en prenant en compte les concurrents sur place mais aussi les habitudes de consommation dans le pays. Il existe des produits interdits dans certains Etats. Dans d’autres cas, certaines marchandises nécessitent des conditions de transport ou de conditionnements spécifiques. Il convient donc de se renseigner sur la législation.

2. Faire appel au mauvais transporteur

Rares sont les entreprises qui disposent d’un réseau d’entrepôts dans plusieurs pays. Dans une logique d’optimisation des coûts, vous faîtes généralement partir vos commandes cross-border depuis votre hub français en travaillant en lien avec un transporteur  (appelés aussi réseaux expressistes).

Bien choisir vos transporteurs de colis à l’international est essentiel pour minimiser les coûts d’envoi. Pour cela, vous devez prendre le temps de comparer les tarifs et les services de différents transporteurs (DHL, Fedex, UPS, etc), afin de choisir celui qui offre le meilleur rapport qualité/prix. N’oubliez pas de tenir compte du délai de livraison, de la sécurité de l’envoi et de la qualité du service client.

En outre, les transporteurs n’opèrent pas tous dans les mêmes pays. Si vous développez une stratégie d’envoi multidestination, il faut donc chercher le transporteur le plus adapté à chaque destination. Cela peut rapidement devenir un vrai casse-tête.

Afin de gagner du temps, pour trouver le meilleur transporteur, vous pouvez passer par un commissionnaire de transport ou courtier en transport. Cet intermédiaire va chercher pour vous le meilleur prestataire de transport en fonction des destinations à desservir. Il négocie pour vous les meilleurs tarifs auprès des réseaux expressistes afin de garantir une livraison rapide et abordable. Le grand avantage réside dans la flexibilité du service, étant donné qu’il est parfois difficile d’anticiper le volume de commandes à l’étranger. En passant par ce service, vous n’êtes pas obligés de vous engager sur un volume spécifique avec un expressiste, ce qui rend la gestion des demandes plus facile.

Bon à savoir : le recours à un commissionnaire de transport permet aussi de déléguer le suivi du colis à un tiers. Cela permet au client de suivre l’avancée de l’envoi. C’est le transporteur qui a la responsabilité de gérer la bonne exécution de l’acheminement malgré les difficultés pouvant intervenir sur le parcours.

3. Ne pas prêter une grande attention aux formalités d’envoi à l’étranger

Faire attention aux formalités douanières et aux normes locales est crucial pour éviter les problèmes lors de l’exportation de vos produits. Avant d’envoyer vos produits, assurez-vous de respecter les réglementations locales en matière de sécurité, de santé, d’environnement mais aussi de conditionnement des produits. Votre commissionnaire de transport peut également vous alerter sur les éventuels coûts supplémentaires.

C’est notamment le cas pour les marchandises dangereuses, fragiles ou certains produits spécifiques (alimentaires ou chimiques, par exemple).

En outre, il faut regarder ce que l’on appelle les Incoterms, notamment DDP et DAP. Comme le rappelle le service des douanes de l’Etat Français « Les Incoterms®, contraction des termes anglais « International Commercial Terms », constituent un ensemble codifié des dispositions contractuelles standards relatives au transport des marchandises. »

Ces normes permettent de définir les responsabilités de chacune des parties impliquées dans l’expédition. Pour vous renseigner sur les Incoterms, le mieux est de vous mettre en lien avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) dont vous dépendez ou de demander conseil à votre commissionnaire de transport.

4. Ne pas emballer correctement les produits pour un acheminement long

Choisir les emballages adéquats à votre mode de transport de colis à l’international est essentiel pour protéger vos produits pendant le voyage. Utilisez des emballages robustes et adaptés au transport et à la destination finale et n’hésitez pas à sur-emballer les produits fragiles pour éviter tout dommage. En effet, un acheminement à l’étranger est souvent plus long qu’une livraison en France.

Afin de limiter les frais, dans la mesure du possible, chercher à conditionner les produits dans des colis de dimensions standards. Expédier un produit avec un emballage sur mesure est souvent plus cher et plus long.

5. Ne pas mettre en place une politique de retour depuis l’étranger

Mettre en place une politique de retour claire et efficace permet aussi d’accroître vos ventes et la satisfaction client. En effet, des conditions de retour peu claires ou trop compliquées peuvent devenir un frein à l’achat. Pensez à vérifier les conditions de renvoi avec le transporteur (frais, délais, etc.). Tous les réseaux expressistes ne gèrent pas de la même manière le réacheminement des produits. Là aussi, passer par un commissionnaire peut vous permettre de trouver un réseau expressiste adapté à votre politique de retour.